Nous estimons que la Justice française n’a pas appliqué les sanctions qui auraient dû être destinées à Monsieur Taillefer, lors de son procès au Tribunal de Grande Instance d'Angers, le 4 février 2014 dernier, en minimisant la gravité de ses actes :
En vertu de l’article 521-1 du Code Pénal :
« Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. »
En vertu de la loi Article 521-1 du code pénal- modifié par Ordonnance n°2006-1224 du 5 octobre 2006 - art. 6 JORF 6 octobre 2006 , nous demandons, en conséquence, que l’auteur des faits bénéficie de la peine maximale prévue par la loi, soit:
- deux ans d'emprisonnement,
- 30 000 euros d'amende,
- Interdiction à titre définitif d'exercer, pour une durée de cinq ans une activité professionnelle ou sociale,
- L’application de l’amende suivant les modalités prévues à l'article 131-38 du code pénal,
- L’application des peines prévues aux 2°, 4°, 7°, 8° et 9° de l'article 131-39 du code pénal.
En effet, le prévenu précité s’est livré à des sévices des plus cruels en attirant dans une cage un chat affamé,( baptisé "Caramel" pour son pelage roux ) en lui présentant un morceau de viande qu'il retira aussitôt pour refermer la cage sur lui... Cet infâme tortionnaire a pris soin d'asperger sa petite victime avec du déboucheur pour canalisations, (type Destop) et l'a maintenu prisonnier dans cette cage, sans eau, ni nourriture, avec la ferme résolution de le laisser souffrir atrocement toute une longue nuit ...
Le pauvre chat , brûlé sur tout le corps au 3éme degré, a été retrouvé au matin à l’agonie... Transporté à la SPA d’Angers, il a dû être euthanasié par le vétérinaire qui a constaté les actes de maltraitances, son cas étant désespéré.!
M; FredericTaillefer a été condamné à 4 mois de prison avec sursis – seulement- pour de tels actes, aussi cruels que lâches!
Nous nous permettons d'attirer votre attention sur le fait que, presque simultanément, à Marseille, un " lanceur de chats " Farid de la Morlette, vient d’être condamné à 12 mois de prison ferme pour avoir balancé un petit chat contre un mur en béton, très violemment et à deux reprises… Cet individu avait trouvé le « jeu » plus divertissant en se faisant filmer par un camarade..
Bien que fort traumatisé , le chaton s’en est miraculeusement tiré avec une patte cassée, grâce à l’intervention rapide d’un passant ..
Nous ne pouvons tolérer une justice française « à deux vitesses », (suivant le lieu peut-être), et nous nous permettons d’exiger une révision de ce dernier procès dont la clémence inquiète tous ceux qui respectent et aiment les animaux, cibles vulnérables et faciles pour leurs lâches tortionnaires ... En effet, la légèreté des sanctions, comme c’est le cas ici, peuvent faire redouter une recrudescence des actes de maltraitances et cruautés des plus sordides sur nos pauvres animaux sans défense ...
"L’homme a peu de chances de cesser d’être un tortionnaire pour l’homme, tant qu’il continuera à apprendre sur l’animal son métier de bourreau."
Marguerite Yourcenar (1903-1987
Veuillez croire, Monsieur le Procureur de la République à l'assurance de notre parfaite considération et à notre profond respect.
France VIGOUROUX